Massy - Enoris agit sur la réduction de ses rejets atmosphériques

Enoris agit sur la réduction de ses rejets atmosphériques

Le réseau de chaleur Enoris fournit en chauffage et en eau chaude sanitaire l’équivalent de 26 000 logements sur Massy et Antony, majoritairement à partir de deux sources de production de chaleur :

• l’incinération de déchets ménagers (46%) ;
• l’incinération du bois de récupération, également appelé « Bois Déchets » ou « Bois B » (26%).

72% de la production de chaleur du réseau de Massy-Antony est donc issue d’une Energie Renouvelable et de Récupération (ENR&R). C’est sur le site Enoris lui-même que la valorisation des déchets et du bois s’effectue ! Dans le cadre de la règlementation imposée aux sites industriels en Ile-de-France en termes de maitrise des rejets atmosphériques, l’équipe Enoris fait évoluer son système de traitement des rejets d’oxydes d’azote (NOx). Zoom sur cette opération.

 

Le traitement des fumées est un process suivi de près par Enoris, pourquoi souhaitez-vous le faire évoluer ?

Ziad Nemr, Responsable de Département sur le site Enoris : En effet, le traitement des fumées du site est une composante très importante, un process précis est en place de façon à maîtriser nos émissions et être en phase avec la règlementation imposée par nos arrêtés d’exploiter. Nous avons des Valeurs Limites d’Emissions (VLE) à respecter, à la fois sur la partie traitement des déchets ménagers et sur la partie biomasse. Récemment, notre arrêté a évolué sur l’incinération du Bois B et nous impose un seuil d’émissions de NOx de 80 mg/Nm3, contre 200 auparavant. Nous avons donc modifié les réglages de notre système d’injection d’ammoniaque afin de répondre à cette nouvelle VLE.

 

Concrètement, qu’allez-vous mettre en place ?

Z.N. : Plusieurs phases interviennent dans le traitement de nos fumées. D’abord la captation des poussières par filtres à manches, ensuite la neutralisation des gaz acides et des dioxines, et enfin, le traitement par ammoniaque des particules d’oxydes d’azote (NOx). Jusqu’à présent, nous n’avions qu’une cuve destinée au traitement des NOx par ammoniaque. Nous avons lancé une étude afin d’en rajouter une seconde cette année et ainsi, doubler nos capacités de stockage et garantir une capacité suffisante d’ammoniaque sur le site à tout moment. La mise en place aura lieu en septembre 2021.